La dépression touche un grand nombre de personnes, peu importe l’âge, le genre ou le milieu de vie. Quand une personne proche vit cette réalité, on peut se sentir impuissant·e, maladroit·e, voire perdu·e. Pourtant, il existe des gestes simples, accessibles à tout le monde, qui peuvent apporter du réconfort et faire une vraie différence. Voici quelques pistes pour soutenir une personne vivant une dépression, sans s’oublier dans le processus.
Avant de pouvoir soutenir, il faut d’abord comprendre. La dépression n’est pas une simple tristesse passagère ni un manque de volonté. C’est un trouble de santé mentale qui affecte le corps, l’esprit, l’énergie, le sommeil, l’appétit et l’estime de soi.
Dire « secoue-toi » ou « pense positif » peut, même involontairement, aggraver le sentiment d’isolement.
Truc : Prenez quelques minutes pour lire un article, regarder une vidéo ou écouter un balado qui explique la dépression. Cela aide à mieux comprendre ce que vit votre proche.
Vous n’avez pas besoin de réparer ou de trouver les bons mots. Parfois, simplement être là, en silence, suffit. Une marche côte à côte, un repas partagé, une courte visite ou un message de soutien peuvent éclairer une journée sombre.
Truc : Envoyez un petit texto du type : « Je pense à toi. Je suis là si tu veux jaser ou juste être en compagnie. » Même si la personne ne répond pas, votre message compte.
Proposer d’aller chercher de l’aide, c’est un geste d’amour. Mais il faut le faire sans pression. Offrir de l’accompagnement (prendre un rendez-vous, chercher une ressource, l’accompagner physiquement) peut lever certains obstacles.
Truc : Dites : « Si tu veux, je peux t’aider à trouver quelqu’un à qui parler. On peut regarder ensemble les options. »
Il est possible que votre proche refuse votre aide ou qu’il.elle se referme. Ce n’est pas contre vous. Soyez patient·e, sans insister. En même temps, gardez en tête que vous aussi avez besoin de repos, de soutien et de limites saines.
Truc : Prenez le temps de faire des activités qui vous font du bien. Parler à une autre personne de confiance ou à un·e professionnel·le peut vous aider à déposer ce que vous vivez.
Parfois, la personne en dépression n’a pas l’énergie de penser à ce dont elle a besoin. Offrir une aide concrète peut alléger sa charge mentale.
Truc : Proposez des choses simples : « Je peux passer te porter un plat maison ? » ou « Veux-tu que je t’accompagne faire l’épicerie ? »
La dépression peut durer un certain temps. Il y aura des hauts et des bas. L’idée n’est pas de dire que tout ira bien tout de suite, mais de rappeler que des ressources existent, que le mieux-être est possible, et que vous serez là.
Truc : Plutôt que de dire « tu vas guérir vite », essayez « je suis avec toi, peu importe où tu en es aujourd’hui ».
Soutenir une personne en dépression, c’est comme allumer une petite lampe dans une pièce sombre. Ce n’est pas à vous de faire disparaître l’obscurité, mais votre lumière peut aider la personne à trouver son chemin. Avec de l’écoute, de la bienveillance, et des gestes simples, vous pouvez avoir un impact immense.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une approche bien connue en santé mentale. Son but est d’aider les gens à comprendre le lien entre leurs pensées, leurs émotions et leurs comportements. Cette thérapie repose sur des techniques concrètes et basées sur la recherche. Elle est souvent utilisée pour traiter l’anxiété, la dépression et d’autres troubles du bien-être.
Comment fonctionne la TCC ? Quels sont ses bienfaits ? Découvrons ensemble cette approche.
La TCC est une thérapie active et axée sur des solutions. Elle se concentre sur le présent et vise à modifier les pensées négatives qui influencent les émotions et les comportements.
La thérapie se déroule en séances structurées, souvent sur une courte période (6 à 20 séances). Le thérapeute aide la personne à identifier ses pensées automatiques et à appliquer des stratégies pour mieux les gérer.
La TCC est reconnue pour son efficacité dans plusieurs troubles de santé mentale :
Elle est aussi utilisée pour aider les personnes à mieux gérer les transitions de vie, les conflits relationnels et le perfectionnisme.
La TCC propose des stratégies pratiques que l’on peut appliquer au quotidien. Voici quelques exemples :
Ces outils permettent d’apprendre à mieux gérer son stress et ses émotions.
La thérapie cognitivo-comportementale est une méthode efficace et accessible pour améliorer la santé mentale. Elle permet de mieux comprendre ses pensées, de gérer ses émotions et d’adopter des comportements positifs.
Si tu ressens du stress, de l’anxiété ou de la tristesse persistante, la TCC peut t’aider. N’hésite pas à chercher du soutien et à essayer ces outils pour améliorer ton bien-être.
📞 Besoin d’aide ? Communique avec notre équipe au 1-888-871-8349
Le harcèlement, qu’il soit psychologique, verbal, physique ou en ligne, a des conséquences profondes sur la santé mentale des victimes. Trop souvent minimisé, il peut pourtant mener à des troubles graves tels que l’anxiété, la dépression ou même le trouble de stress post-traumatique.
Le harcèlement crée un climat de peur et d’insécurité qui affecte profondément le bien-être des victimes. Lorsqu’il est répétitif, il peut entraîner :
Le harcèlement a également un impact sur le comportement et la capacité à fonctionner au quotidien :
Il est essentiel de comprendre que le harcèlement n’est jamais la faute de la victime. Un premier pas vers la guérison est d’identifier ce qui se passe et de mettre des mots sur ce qui est vécu.
Plusieurs services sont disponibles pour les victimes de harcèlement en Ontario :
Se rétablir après une expérience de harcèlement prend du temps. Voici quelques pratiques concrètes pour se reconstruire :
Le harcèlement laisse des traces profondes sur la santé mentale, mais il est possible de s’en sortir avec du soutien et des ressources adaptées. En Ontario, plusieurs organismes sont là pour aider les victimes à retrouver sécurité et bien-être. Si tu ressens un mal-être à la suite d’une situation de harcèlement, sache que tu n’es pas seul.e. Ose en parler et demander de l’aide.
Besoin d’aide immédiate ? Contacte notre équipe au 1-888-871-8349
Dans un monde où les exigences et les attentes sont élevées, il est facile d’être son propre juge le plus sévère. Pourtant, la bienveillance envers soi-même est une compétence essentielle à cultiver pour préserver notre santé mentale et mener une vie plus épanouissante. Elle consiste à se traiter avec la même gentillesse, compréhension et compassion que l’on offrirait à un ami proche, particulièrement dans les moments difficiles.
La bienveillance envers soi-même, ou autocompassion, est l’art de reconnaître nos faiblesses et nos erreurs sans nous critiquer excessivement. Elle repose sur trois piliers :
Lorsque l’on manque de bienveillance envers soi, les conséquences peuvent être lourdes. Une autocritique constante peut :
À l’inverse, cultiver l’amour de soi peut transformer notre manière de vivre. La bienveillance envers soi-même :
Voici quatre techniques simples pour intégrer la bienveillance envers soi-même dans ton quotidien :
Lorsque tu te surprends à te critiquer, prends un moment pour reformuler tes pensées.
Chaque soir, écris trois choses que tu as appréciées dans ta journée ou chez toi.
Prends 5 à 10 minutes par jour pour respirer profondément et observer tes pensées sans jugement. La pleine conscience aide à accepter tes émotions sans les laisser te submerger.
Dire oui à tout peut épuiser ton énergie et te détourner de tes besoins. Fixe des limites claires pour protéger ton bien-être. Apprendre à dire non est un acte puissant de bienveillance envers soi-même.
Être bienveillant envers soi-même n’est pas un luxe, mais une nécessité pour vivre une vie équilibrée et résiliente. En intégrant des pratiques comme l’autocompassion, la pleine conscience et la gratitude, tu peux transformer ton quotidien et mieux faire face aux défis.
💡 Et toi, quelle pratique vas-tu adopter aujourd’hui pour démontrer plus de bienveillance envers toi-même ?
Cultiver l’amour de soi est un cheminement qui commence par un simple pas. Tu mérites toute la compassion et le respect que tu es prêt.e à offrir aux autres. 🌟
Contrairement aux idées reçues, la traite des personnes est une réalité bien présente au Canada. Selon des données nationales, la majorité des victimes sont des citoyens canadiens, et bon nombre d’entre elles sont des femmes et des jeunes filles. Les trafiquants exploitent les vulnérabilités de leurs cibles dans divers contextes, notamment l’exploitation sexuelle ou le travail forcé.
Cet article vise à démystifier les idées reçues, à mettre en lumière les réalités spécifiques au Canada, et à encourager chacun à reconnaître les signes de la traite et à agir pour protéger les victimes.
Réalité : Environ 90 % des victimes identifiées au Canada sont des citoyens canadiens, selon le ministère de la Justice. Cela démontre que la traite touche directement nos communautés.
Réalité : Bien que des centres urbains comme Toronto, Vancouver et Montréal soient des pôles importants, la traite affecte aussi les régions rurales et les petites communautés, notamment à travers l’exploitation des travailleurs migrants dans les secteurs agricoles et industriels.
Réalité : Les trafiquants utilisent souvent des méthodes subtiles comme la manipulation émotionnelle, les promesses d’amour ou d’emploi. Ces techniques rendent les signes moins évidents à détecter.
Entre 2009 et 2019, plus de 2 200 cas de traite ont été signalés à la police canadienne, mais les chiffres réels pourraient être beaucoup plus élevés, en raison des cas non déclarés.
Cette forme représente environ 95 % des affaires criminelles signalées au Canada. Les victimes, principalement des femmes et des jeunes filles, sont souvent recrutées via des réseaux sociaux ou des relations de confiance. Les trafiquants jouent sur la vulnérabilité émotionnelle ou économique des cibles pour les piéger.
Le travail forcé touche particulièrement les travailleurs étrangers temporaires, notamment dans les secteurs agricoles, de la construction et du travail domestique. Ces victimes subissent des conditions inhumaines, des salaires retenus ou des menaces constantes.
Des chiffres :
Les trafiquants utilisent des stratégies variées pour piéger leurs victimes :
De nombreuses victimes ne signalent pas leur situation par peur de représailles ou par méfiance envers les autorités.
La traite des personnes est une réalité invisible mais omniprésente au Canada. Bien qu’elle touche des milliers de victimes, chacun de nous peut contribuer à briser ce cycle en s’informant, en partageant des ressources et en signalant les situations suspectes.
Ensemble, nous pouvons offrir un avenir plus sûr aux victimes et créer une communauté plus vigilante et solidaire. Si tu veux agir, soutiens des organismes locaux comme l’Alliance canadienne pour mettre fin à la traite des personnes et informe-toi sur les initiatives dans ta région.
En restant attentif et informé, tu peux faire une différence ! 💡
À l’occasion de la journée Bell Cause pour la cause, des outils vous sont proposés pour vous aider à passer à l’action en matière de santé mentale
Prendre soin de soi signifie prendre le temps d’exercer des activités qui vous mettent le sourire aux lèvres ou qui font naître un sentiment de calme et de sérénité. Relevez le défi de pratiquer autant d’activités favorisant votre santé mentale et votre mieux-être que possible!
Construire une boîte réconfortante est un moyen facile et amusant de s’offrir ou d’offrir à quelqu’un que vous appréciez un souffle d’énergie positive! Remplissez-la avec les messages et lisez-les chaque fois que vous avez besoin d’un remontant. Il s’agit également d’un excellent cadeau.
Ce livre de poche a été créé par des spécialistes en santé mentale. Il vous fournira des conseils sur la manière de parler à une personne qui vous préoccupe, de l’écouter et de l’aider à trouver du soutien.
Pratiquez la pleine conscience avec le mandala de Bell Cause pour la cause. De nombreux professionnels de la santé mentale recommandent le coloriage comme un moyen efficace de pratiquer la pleine conscience.
Lucia Laford, une femme anishinaabe bispirituelle, a créé ce livre à colorier de style Woodland. Les pages à colorier portent sur la manière dont les personnes autochtones voient la santé mentale et le bien-être. Ces deux concepts doivent évoluer côte à côte et se compléter, ce qui nous rappelle l’équilibre et l’harmonie.
Créez un outil de conversation ludique et utilisez ce jeu pour lancer une discussion sur la santé mentale!
Tenir un journal peut être utile pour pratiquer la pleine conscience, favoriser la gratitude et réduire le stress! Ce livret vous incitera à prendre le temps de d’écrire, de réfléchir et de prendre soin de vous. Utilisez-le pour nourrir votre propre santé mentale.
Les programmes de REFLEXION sont présents pour répondre à vos besoins en santé mentale.
Toutes les ressources Bell Cause pour la cause
Le 20 janvier marque le retour du Blue Monday, une journée souvent désignée comme la plus morose de l’année.
Ce phénomène est attribué à une combinaison de facteurs tels que
Il peut alors affecter significativement notre bien-être mental.
Ce jour symbolise moins une science exacte qu’un rappel opportun de l’importance de veiller à notre santé mentale, particulièrement au cœur de l’hiver. C’est un moment de reconnaissance que le début de l’année peut parfois être difficile, mais aussi une opportunité de réinitialiser nos intentions de prendre soin de nous.
L’hiver n’apporte pas seulement des paysages enneigés et des moments de cocooning, il peut aussi être la source d’une baisse de moral, connue sous le nom de dépression saisonnière. Cette condition, loin d’être un simple « coup de blues », peut impacter de manière significative notre quotidien.
L’hiver peut être difficile, mais il est crucial de se rappeler que nous ne traversons pas ces moments seuls. Chaque petit geste envers soi-même peut contribuer grandement à améliorer notre état d’esprit.
REFLEXION est là pour vous accompagner dans ces moments de vulnérabilité. Prenez soin de vous, un jour après l’autre.
Lorsque la nouvelle année commence, beaucoup d’entre nous se lancent dans des résolutions ambitieuses, pour finalement se sentir accablés par de hautes attentes et déçus lorsque nous ne les atteignons pas.
Et si cette année était différente ? Et si, au lieu de résolutions épuisantes, nous adoptions des actions accessibles et bienveillantes pour nourrir notre santé mentale ?
Concentrons-nous sur des gestes quotidiens réalistes qui peuvent améliorer progressivement notre bien-être mental.
Voici cinq actions saines et accessibles pour commencer l’année sur une note positive, chacune axée sur le soin de soi-même.
Ne pas savoir dire « non » peut conduire à trop d’engagements et à du stress. Sans établir de limites appropriées, vous risquez l’épuisement professionnel, le ressentiment et l’épuisement émotionnel. Cela peut avoir un impact négatif sur vos relations et votre vie professionnelle, vous laissant épuisé et incapable de vous concentrer sur vos propres besoins et bien-être.
Action saine : Commencez par des refus petits et respectueux. Tenez-vous à vos limites tout en restant aimable.
Bénéfice : Cela préserve votre énergie mentale et aide à prévenir l’épuisement émotionnel, contribuant ainsi à une vie plus équilibrée et épanouissante.
Un autre aspect fondamental du bien-être est de nourrir des connexions dans la vie réelle. À l’ère numérique, il est facile de confondre les vraies connexions avec les interactions en ligne, mais elles n’ont pas les mêmes bénéfices psychologiques. Ignorer le besoin de communication en face à face peut donc augmenter les sentiments d’isolement et de solitude. Avec le temps, ce manque de contact humain authentique peut ainsi conduire à la dépression et à l’anxiété, affectant votre stabilité émotionnelle.
Action saine : Organisez un repas ou une sortie sans électronique au moins une fois par semaine. Visez une conversation significative avec quelqu’un chaque jour.
Bénéfice : Les relations authentiques nourrissent notre bien-être émotionnel et peuvent aider à éviter les sentiments de solitude.
Reconnaître vos réalisations joue un rôle crucial dans l’auto-soin. Si vous continuez à négliger vos accomplissements, quelles que soient leur taille, vous pourriez trouver que votre estime de soi s’érode. Cela peut entraîner une diminution de la motivation et des sentiments d’inadéquation. Se concentrer continuellement sur ce que vous n’avez pas réalisé plutôt que de célébrer les jalons accomplis renforce l’auto-jugement négatif et entrave la croissance personnelle.
Action saine : Prenez une demi-minute pour vous féliciter ou pour partager une réussite avec un ami ou un membre de la famille.
Bénéfice : Reconnaître même les plus petits succès peut stimuler l’estime de soi et maintenir votre motivation élevée.
Se concentrer sur la constance dans votre vie quotidienne est également important. Lorsque vous vous concentrez exclusivement sur la perfection plutôt que sur le progrès, vous vous préparez à des déceptions fréquentes et à des sentiments d’échec. Le perfectionnisme peut être paralysant, conduisant à la procrastination, et peut vous empêcher de commencer ou de terminer des tâches. Cette mentalité peut alors créer un cycle de stress et de productivité réduite.
Action saine : Incorporez des actions petites et durables à votre routine, telles qu’une promenade de dix minutes chaque jour, plutôt que viser des objectifs grandioses et peut-être inatteignables.
Bénéfices : Des étapes cohérentes, aussi petites soient-elles, ont un effet positif et durable sur la santé mentale.
Enfin, la réflexion personnelle est un élément crucial pour développer une compréhension plus profonde de soi-même. Négliger de réserver du temps pour soi peut entraîner une déconnexion de ses propres besoins et émotions. Ce manquement peut aboutir à une mauvaise gestion du stress et rendre la prise de décision plus difficile. À terme, l’absence de solitude et de réflexion peut augmenter votre vulnérabilité face à l’anxiété et au stress, rendant plus ardue la gestion des pressions quotidiennes.
Action saine : Consacrez juste 10 à 15 minutes par jour à un moment personnel de détente, que ce soit en lisant, en tenant un journal ou en méditant.
Bénéfices : L’introspection peut aider à gérer vos émotions et à clarifier vos pensées, menant à une plus grande paix intérieure.
Incorporer ces cinq actions accessibles dans votre routine est crucial non seulement pour maintenir un esprit sain, mais aussi pour assurer une vie équilibrée et épanouissante. Chaque action positive que vous entreprenez soutient et renforce votre bien-être mental, tandis que les négliger peut conduire à une qualité de vie et à un bien-être diminués.
De plus, intégrer ces pratiques dans votre quotidien ne devrait pas être ressenti comme une corvée. Elles sont destinées à être simples, réalisables et, surtout, bénéfiques sur le long terme. Avec ces cinq actions accessibles, vous ne commencez pas seulement l’année du bon pied, mais vous construisez aussi une fondation pour une santé mentale durable et un bonheur.
Laquelle de ces cinq nouvelles habitudes résonne le plus avec vous ?
Pourquoi ne pas essayer de l’intégrer dans votre vie et voir comment cela transforme votre expérience quotidienne ? Les esprits sains se construisent sur de petits engagements quotidiens envers soi-même. Alors, pas de grandes résolutions cette année – juste des actions saines et réfléchies pour un état d’esprit sain.
Le chemin vers l’autonomie est souvent jonché d’obstacles pour les survivantes de situations d’abus. Parmi les étapes capitales pour se libérer de ces chaînes invisibles figure l’indépendance financière. En effet, l’accès à des ressources économiques propres est un levier puissant pour les survivantes afin de reconstruire une vie stable et sécurisée loin des abus.
Au Canada, l‘impact économique de la violence conjugale est non négligeable. Selon un rapport du Conference Board du Canada, la violence à l’égard des partenaires intimes coûte à l’économie plus de 7,4 milliards de dollars par an en termes de
En Ontario, par ailleurs, on estime que chaque année, plus de 100 000 femmes et enfants utilisent des services d’urgence pour échapper à une situation de violence domestique (source: Ontario Association of Interval & Transition Houses).
Pour les survivantes, l’autonomie financière signifie avant tout avoir le contrôle sur leurs finances et, par extension, sur leur vie.
Cela implique l’accès à des moyens financiers suffisants, mais aussi la capacité de les gérer efficacement.
Voici quelques pistes d’action :
L’éducation financière donne aux victimes d’abus les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées et regagner leur autonomie. En apprenant à budgéter, économiser et gérer leurs dettes, elles peuvent réduire leur dépendance financière et renforcer leur résilience face aux imprévus. Cette compétence est un levier pour reconstruire leur confiance en elles, souvent érodée par les abus. Les ressources comme celles de l’Agence de la consommation en matière financière (ACFC) sont précieuses pour acquérir ces connaissances. Cela favorise un contrôle accru sur leurs finances et leur avenir. À long terme, cela contribue à rompre le cycle de dépendance économique, essentiel à leur rétablissement et à leur indépendance durable.
Les programmes d’aide jouent un rôle clé dans la transition vers l’autonomie financière. En fournissant un soutien direct, tel qu’une aide financière ou un accès à des services gratuits, ces initiatives permettent aux victimes de répondre à leurs besoins immédiats tout en planifiant à long terme.
Par exemple, le Fonds d’aide aux victimes du ministère de la Justice du Canada finance des initiatives offrant
De plus, le Plan d’action national du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité vise à renforcer la participation des femmes dans la prévention et la résolution des conflits, tout en protégeant leurs droits et en promouvant l’égalité des genres. Cela contribue ainsi à leur sécurité économique et personnelle.
Le retour à l’emploi marque une étape décisive dans le cheminement vers l’autonomie financière. Le travail procure des revenus stables, un accès à des avantages sociaux et un sentiment d’accomplissement. Les initiatives comme le Programme de préparation à l’emploi pour les femmes en Ontario aident les victimes à développer des compétences et à surmonter les barrières liées à leur passé. Ces opportunités permettent de reconstruire une identité professionnelle et de réduire leur vulnérabilité économique.
En travaillant, elles renforcent leur autonomie et brisent les chaînes de dépendance souvent imposées par les abus subis, les plaçant sur la voie d’une vie épanouissante.
L’entrepreneuriat offre une alternative puissante pour les victimes cherchant à se libérer des contraintes financières. En créant leur propre entreprise, elles acquièrent une indépendance totale sur leurs revenus et leurs horaires, tout en poursuivant leurs passions.
Les ressources comme Femmes d’affaires en Commerce International (FACI) leur permettent d’accéder à des conseils spécialisés et à des réseaux de soutien. Cette approche développe également des compétences en leadership et en gestion, renforçant leur estime de soi.
L’entrepreneuriat n’est pas seulement une voie économique, mais un moyen d’autonomisation personnelle. Cela permet de reconstruire leur vie sur leurs propres termes et ambitions.
La voie vers l’indépendance financière est complexe et exigeante. Mais elle est essentielle pour assurer la sécurité et l’autonomie des survivantes. Chaque étape vers cette indépendance représente une victoire sur les conditions passées d’abus.
Au cœur de cette lutte pour l’autonomie financière, l’information et le soutien constituent des piliers fondamentaux. Les ressources sont nombreuses et doivent être mises en avant pour offrir aux survivantes les outils nécessaires pour reprendre en main leur destin économique. En tant que société, il est de notre devoir de faciliter ces chemins de reconstruction, vers une vie affranchie des ombres de l’abus.
REFLEXION est présent pour vous appuyer.