La santé mentale ne se limite pas à l’absence de troubles ; c’est la capacité de vivre pleinement, de surmonter les défis et de trouver un équilibre entre ses émotions, ses pensées et ses comportements. Dans un monde où le stress, l’incertitude et les responsabilités quotidiennes peuvent peser lourd, établir une routine quotidienne devient un outil précieux pour préserver son bien-être mental.
Voici comment créer une routine simple, efficace et surtout durable.
La routine procure :
Un sentiment de contrôle : Elle réduit l’incertitude et apaise l’anxiété.
Des repères rassurants : Elle structure la journée et aide à prioriser les actions bénéfiques.
Une meilleure gestion de l’énergie : Elle équilibre les périodes d’activité et de repos.
Des études montrent que les personnes qui suivent des routines stables ont tendance à ressentir moins de stress et à mieux gérer leurs émotions. La bonne nouvelle ? Il n’est jamais trop tard pour commencer.
Conseil pratico-pratique
Résiste à la tentation de transformer toute ta vie d’un seul coup. Commence par ajouter ou modifier une seule habitude à la fois.
Exemple
Si tu souhaites méditer tous les matins, commence par 2 minutes au réveil. Lorsque cette habitude sera bien ancrée, augmente progressivement la durée.
Astuce
Utilise la méthode « si… alors… » :
Si je me brosse les dents le matin, alors je prends 2 minutes pour respirer profondément.
Une bonne routine quotidienne devrait inclure des activités dans les domaines suivants :
Un sommeil de qualité est fondamental. Essaie de :
Te coucher et te lever à des heures régulières, même la fin de semaine.
Limiter l’exposition aux écrans avant le coucher.
Mange à heures fixes et privilégie des repas équilibrés. Une alimentation stable aide à réguler l’humeur et l’énergie.
Intègre 15 à 30 minutes d’activité physique dans ta journée : marche, étirements, yoga ou même danse dans ton salon.
Prends chaque jour un moment pour toi : lecture, musique, méditation ou simplement savourer un thé sans distractions.
Planifie du temps pour parler avec une personne de confiance, même brièvement. Les connexions sociales protègent contre l’isolement.
Conseil pratico-pratique
Il n’existe pas de routine « parfaite ». Elle doit tenir compte de ton travail, de ta famille et de ton énergie.
Exemple
Si tu n’es pas du matin, inutile de planifier des activités exigeantes avant 9 h. Au contraire, réserve ce moment pour des tâches simples ou du repos.
Astuce
Sois flexible. Ta routine doit être un guide, pas une obligation rigide.
Conseil pratico-pratique
Les rappels aident à intégrer les nouvelles habitudes.
Exemple
Note ta routine sur un calendrier mural ou une application.
Place un post-it sur le miroir de la salle de bain : « Respire 3 fois profondément ».
Programme des alertes sur ton téléphone pour tes pauses bien-être.
Conseil pratico-pratique
Chaque fois que tu réussis à respecter un élément de ta routine, félicite-toi. Même un petit progrès mérite d’être reconnu.
Exemple
À la fin de la semaine, note trois choses que tu as bien faites. Cela renforcera ta motivation et ton estime personnelle.
Certaines journées seront plus difficiles que d’autres. C’est normal.
Conseil pratico-pratique
Prévois une version « minimum » de ta routine pour ces jours-là.
Exemple
Si tu es épuisé.e, ta routine pourrait se résumer à :
Te lever à heure fixe.
Prendre une douche.
Faire 3 respirations profondes.
Appeler une personne de confiance si besoin.
L’objectif : maintenir un cadre, même allégé, pour préserver ton équilibre.
Créer une routine est un excellent départ pour ta santé mentale, mais cela ne remplace pas un soutien professionnel.
Si tu ressens :
Une tristesse persistante,
Une perte d’intérêt pour tes activités,
Des troubles du sommeil sévères,
Ou des pensées envahissantes,
N’hésite pas à nous consulter, appelle le 1-888-871-8349
Au sein de REFLEXION, nous sommes là pour t’accompagner, que tu sois à la recherche d’un soutien ponctuel ou d’une aide à plus long terme.
Créer une routine quotidienne pour améliorer sa santé mentale, c’est choisir de prendre soin de soi avec bienveillance et constance.
Chaque petit geste s’accumule et renforce ton bien-être jour après jour. Commence aujourd’hui avec une simple habitude et construis ton équilibre à ton rythme.
Ressources :
Il y a bien plus en chaque personne que ce que l’on perçoit à première vue, et nous devrions toutes et tous être libres d’être nous-mêmes. Lever le masque est la première étape vers une vie authentique.
Lorsque nous pouvons être nous-mêmes et retirer nos masques, nous :
créons des liens plus profonds qui renforcent le sentiment d’appartenance,
améliorons l’estime de soi,
et soutenons une bonne santé mentale.
Mais lever le masque n’est pas un simple interrupteur que l’on peut actionner. C’est un processus graduel qui demande de désapprendre des comportements établis et suppose que les personnes se sentent en sécurité et acceptées.
Pour l’individu, lever le masque demande du courage, de la patience et de la confiance. Toutefois, le port du masque n’est pas seulement un problème individuel — c’est aussi un enjeu social. Créer un monde où les gens se sentent suffisamment en sécurité pour partager davantage d’aspects d’eux-mêmes nécessitera des changements dans les politiques, les systèmes et les attitudes qui les poussent à porter un masque.
Mieux comprendre quand et pourquoi vous portez un masque : identifiez les personnes ou les situations qui vous poussent à porter un masque et, à l’inverse, repérez celles où vous n’en ressentez pas le besoin.
Expérimentez dans des situations à faible risque : commencez à lever le masque avec des personnes et dans des situations où vous vous sentez en sécurité. Partagez de petites choses et observez vos ressentis.
Fixez des limites : décidez avec qui vous souhaitez vous ouvrir et ce que vous êtes prêt.e à partager. Si vous êtes à l’aise, communiquez vos besoins aux autres.
Prenez soin de vous : passez plus de temps avec des personnes et dans des endroits où lever le masque est naturel. Prenez des pauses lorsque vous devez être dans des lieux où le port du masque est nécessaire, équilibrez vos temps sociaux et vos moments en solitaire, et trouvez des moyens de vous ressourcer après des situations épuisantes.
Cherchez du soutien auprès de pairs : se connecter à d’autres personnes qui partagent des expériences similaires permet de valider vos sentiments et offre un soutien supplémentaire dans votre démarche de lever le masque.
Luttez contre la stigmatisation : engagez des conversations ouvertes sur la santé mentale et la consommation de substances pour normaliser des expériences variées.
Montrez l’exemple : soyez vulnérable et authentique pour montrer que c’est acceptable.
Posez la question deux fois : si quelqu’un dit « ça va » mais que vous sentez que ce n’est pas le cas, prenez un moment pour demander à nouveau avec sincérité.
Autorisez les gens à exprimer leurs sentiments réels : certains milieux, comme les milieux de travail, attendent traditionnellement que les gens laissent leurs émotions à la porte, ce qui peut mener à des émotions refoulées ou à de la fatigue, nuisant à la performance et entraînant l’épuisement.
Offrez du soutien par les pairs : créez des occasions pour les gens de partager, que ce soit par un programme officiel ou simplement en faisant savoir que vous êtes disponible pour les soutenir.
Source : Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) – Semaine de la santé mentale
Ressources :
Chaque jour, des milliers de travailleuses et travailleurs sociaux ainsi que des professionnels de la santé mentale au Canada — et tout particulièrement en Ontario — accompagnent des personnes ayant vécu des violences graves : violence conjugale, sexuelle, institutionnelle, etc. Cette mission essentielle, bien qu’extrêmement noble, n’est pas sans conséquences pour celles et ceux qui l’assument. L’épuisement professionnel des travailleurs sociaux est évitable.
Être à l’écoute de la détresse humaine jour après jour laisse des traces. L’épuisement professionnel, la fatigue de compassion et le traumatisme vicariant sont des risques bien réels.
Ces phénomènes peuvent mener à une dégradation de la qualité de l’accompagnement, mais surtout à des effets délétères sur la santé mentale des intervenant·es eux-mêmes.
Exemple : une intervenante d’un centre pour femmes à Toronto pourrait commencer à ressentir de la colère et de l’impuissance après chaque témoignage de violence, ce qui affecte son sommeil et sa capacité à se concentrer.
Face à cela, l’auto-soin n’est pas un luxe : c’est une nécessité professionnelle.
L’auto-soin n’est pas qu’un massage ou une fin de semaine au spa. Il s’agit d’un ensemble d’habitudes concrètes pour préserver son équilibre psychologique et émotionnel.
À la fin de la journée, il est essentiel de se déconnecter mentalement du travail. Cela peut passer par une marche de 15 minutes, écouter de la musique apaisante ou pratiquer 5 minutes de respiration consciente.
Astuce : créer un rituel symbolique (par exemple, changer de vêtements ou boire une tisane spéciale « fin de journée ») pour marquer la séparation entre la vie professionnelle et personnelle.
Tenir un journal réflexif permet de déposer ce qui a été entendu ou ressenti sans l’accumuler. Ce geste aide à prendre du recul et à mieux identifier ses signaux d’alerte.
Même de courtes pauses actives améliorent la clarté mentale. S’étirer entre deux rencontres, marcher autour du bâtiment ou faire quelques respirations profondes contribuent à prévenir la saturation.
Rappel : une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité soutiennent aussi la résilience émotionnelle.
Ignorer les signaux précurseurs d’un mal-être professionnel peut mener à un effondrement silencieux. Mieux vaut intervenir dès les premières alertes.
Signes à surveiller :
Astuce : créer son propre système de feux de circulation
Accompagner des personnes ayant vécu des violences exige du courage, de la présence et une profonde humanité. Mais ce rôle ne peut se faire au détriment de soi.
Intégrer l’auto-soin dans sa pratique quotidienne, et revendiquer des structures de soutien dans son milieu de travail, est un acte de résilience et de responsabilité professionnelle.
Voici quelques ressources disponibles gratuitement ou à faible coût :
Saviez-vous que la façon dont vous respirez influence votre santé, votre bien-être, et même votre longévité ?
Le livre Respirer de James Nestor présente une exploration fascinante de la science de la respiration. En combinant recherches scientifiques, techniques anciennes et expériences personnelles, Nestor nous invite à redécouvrir le pouvoir transformateur de la respiration.
La respiration est une fonction physiologique vitale, mais souvent négligée. Pourtant, une mauvaise façon de respirer peut entraîner de nombreux problèmes de santé :
James Nestor explique comment, au fil de l’évolution humaine et de nos habitudes modernes (alimentation transformée, respiration buccale, stress chronique), nous avons modifié notre manière de respirer de façon préjudiciable.
Truc : Observez comment vous respirez au quotidien.
Ce sont des signes qu’il est temps de rééduquer votre souffle.
La respiration nasale est plus saine :
Truc : Si vous avez l’habitude de respirer par la bouche, essayez de fermer la bouche consciemment et d’utiliser des bandes nasales la nuit pour faciliter la respiration nasale.
Une respiration lente envoie un signal de calme au cerveau. Elle aide à réduire le stress, l’anxiété et améliore la clarté mentale.
Truc : Essayez la cohérence cardiaque :
Le livre présente des approches anciennes comme le pranayama (yoga), la méthode Wim Hof ou la respiration Tummo, qui ont toutes des effets puissants sur la santé physique et mentale.
Truc : Commencez doucement. Essayez une courte séance guidée de respiration inspirée du yoga ou de la méthode Wim Hof via une application ou une vidéo fiable.
Respirer correctement peut :
Le livre partage de nombreux témoignages et études de cas qui illustrent à quel point de simples ajustements dans notre façon de respirer peuvent transformer notre quotidien.
Pas besoin d’être expert·e. Voici quelques gestes simples pour commencer :
Truc : Commencez par 5 minutes par jour. Installez une alarme douce sur votre téléphone ou laissez un mot doux sur votre miroir comme rappel.
Respirer correctement est une compétence simple et puissante. Elle améliore la santé physique, mentale et émotionnelle. Le livre de James Nestor nous rappelle que ce que nous cherchons parfois dans des solutions complexes se trouve déjà en nous : le souffle.
Et si vous faisiez le test pendant une semaine ? Respirez consciemment quelques minutes par jour, puis observez les changements. Vous pourriez être surpris·e de la différence.
La dépression touche un grand nombre de personnes, peu importe l’âge, le genre ou le milieu de vie. Quand une personne proche vit cette réalité, on peut se sentir impuissant·e, maladroit·e, voire perdu·e. Pourtant, il existe des gestes simples, accessibles à tout le monde, qui peuvent apporter du réconfort et faire une vraie différence. Voici quelques pistes pour soutenir une personne vivant une dépression, sans s’oublier dans le processus.
Avant de pouvoir soutenir, il faut d’abord comprendre. La dépression n’est pas une simple tristesse passagère ni un manque de volonté. C’est un trouble de santé mentale qui affecte le corps, l’esprit, l’énergie, le sommeil, l’appétit et l’estime de soi.
Dire « secoue-toi » ou « pense positif » peut, même involontairement, aggraver le sentiment d’isolement.
Truc : Prenez quelques minutes pour lire un article, regarder une vidéo ou écouter un balado qui explique la dépression. Cela aide à mieux comprendre ce que vit votre proche.
Vous n’avez pas besoin de réparer ou de trouver les bons mots. Parfois, simplement être là, en silence, suffit. Une marche côte à côte, un repas partagé, une courte visite ou un message de soutien peuvent éclairer une journée sombre.
Truc : Envoyez un petit texto du type : « Je pense à toi. Je suis là si tu veux jaser ou juste être en compagnie. » Même si la personne ne répond pas, votre message compte.
Proposer d’aller chercher de l’aide, c’est un geste d’amour. Mais il faut le faire sans pression. Offrir de l’accompagnement (prendre un rendez-vous, chercher une ressource, l’accompagner physiquement) peut lever certains obstacles.
Truc : Dites : « Si tu veux, je peux t’aider à trouver quelqu’un à qui parler. On peut regarder ensemble les options. »
Il est possible que votre proche refuse votre aide ou qu’il.elle se referme. Ce n’est pas contre vous. Soyez patient·e, sans insister. En même temps, gardez en tête que vous aussi avez besoin de repos, de soutien et de limites saines.
Truc : Prenez le temps de faire des activités qui vous font du bien. Parler à une autre personne de confiance ou à un·e professionnel·le peut vous aider à déposer ce que vous vivez.
Parfois, la personne en dépression n’a pas l’énergie de penser à ce dont elle a besoin. Offrir une aide concrète peut alléger sa charge mentale.
Truc : Proposez des choses simples : « Je peux passer te porter un plat maison ? » ou « Veux-tu que je t’accompagne faire l’épicerie ? »
La dépression peut durer un certain temps. Il y aura des hauts et des bas. L’idée n’est pas de dire que tout ira bien tout de suite, mais de rappeler que des ressources existent, que le mieux-être est possible, et que vous serez là.
Truc : Plutôt que de dire « tu vas guérir vite », essayez « je suis avec toi, peu importe où tu en es aujourd’hui ».
Soutenir une personne en dépression, c’est comme allumer une petite lampe dans une pièce sombre. Ce n’est pas à vous de faire disparaître l’obscurité, mais votre lumière peut aider la personne à trouver son chemin. Avec de l’écoute, de la bienveillance, et des gestes simples, vous pouvez avoir un impact immense.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une approche bien connue en santé mentale. Son but est d’aider les gens à comprendre le lien entre leurs pensées, leurs émotions et leurs comportements. Cette thérapie repose sur des techniques concrètes et basées sur la recherche. Elle est souvent utilisée pour traiter l’anxiété, la dépression et d’autres troubles du bien-être.
Comment fonctionne la TCC ? Quels sont ses bienfaits ? Découvrons ensemble cette approche.
La TCC est une thérapie active et axée sur des solutions. Elle se concentre sur le présent et vise à modifier les pensées négatives qui influencent les émotions et les comportements.
La thérapie se déroule en séances structurées, souvent sur une courte période (6 à 20 séances). Le thérapeute aide la personne à identifier ses pensées automatiques et à appliquer des stratégies pour mieux les gérer.
La TCC est reconnue pour son efficacité dans plusieurs troubles de santé mentale :
Elle est aussi utilisée pour aider les personnes à mieux gérer les transitions de vie, les conflits relationnels et le perfectionnisme.
La TCC propose des stratégies pratiques que l’on peut appliquer au quotidien. Voici quelques exemples :
Ces outils permettent d’apprendre à mieux gérer son stress et ses émotions.
La thérapie cognitivo-comportementale est une méthode efficace et accessible pour améliorer la santé mentale. Elle permet de mieux comprendre ses pensées, de gérer ses émotions et d’adopter des comportements positifs.
Si tu ressens du stress, de l’anxiété ou de la tristesse persistante, la TCC peut t’aider. N’hésite pas à chercher du soutien et à essayer ces outils pour améliorer ton bien-être.
📞 Besoin d’aide ? Communique avec notre équipe au 1-888-871-8349
Le harcèlement, qu’il soit psychologique, verbal, physique ou en ligne, a des conséquences profondes sur la santé mentale des victimes. Trop souvent minimisé, il peut pourtant mener à des troubles graves tels que l’anxiété, la dépression ou même le trouble de stress post-traumatique.
Le harcèlement crée un climat de peur et d’insécurité qui affecte profondément le bien-être des victimes. Lorsqu’il est répétitif, il peut entraîner :
Le harcèlement a également un impact sur le comportement et la capacité à fonctionner au quotidien :
Il est essentiel de comprendre que le harcèlement n’est jamais la faute de la victime. Un premier pas vers la guérison est d’identifier ce qui se passe et de mettre des mots sur ce qui est vécu.
Plusieurs services sont disponibles pour les victimes de harcèlement en Ontario :
Se rétablir après une expérience de harcèlement prend du temps. Voici quelques pratiques concrètes pour se reconstruire :
Le harcèlement laisse des traces profondes sur la santé mentale, mais il est possible de s’en sortir avec du soutien et des ressources adaptées. En Ontario, plusieurs organismes sont là pour aider les victimes à retrouver sécurité et bien-être. Si tu ressens un mal-être à la suite d’une situation de harcèlement, sache que tu n’es pas seul.e. Ose en parler et demander de l’aide.
Besoin d’aide immédiate ? Contacte notre équipe au 1-888-871-8349
Dans un monde où les exigences et les attentes sont élevées, il est facile d’être son propre juge le plus sévère. Pourtant, la bienveillance envers soi-même est une compétence essentielle à cultiver pour préserver notre santé mentale et mener une vie plus épanouissante. Elle consiste à se traiter avec la même gentillesse, compréhension et compassion que l’on offrirait à un ami proche, particulièrement dans les moments difficiles.
La bienveillance envers soi-même, ou autocompassion, est l’art de reconnaître nos faiblesses et nos erreurs sans nous critiquer excessivement. Elle repose sur trois piliers :
Lorsque l’on manque de bienveillance envers soi, les conséquences peuvent être lourdes. Une autocritique constante peut :
À l’inverse, cultiver l’amour de soi peut transformer notre manière de vivre. La bienveillance envers soi-même :
Voici quatre techniques simples pour intégrer la bienveillance envers soi-même dans ton quotidien :
Lorsque tu te surprends à te critiquer, prends un moment pour reformuler tes pensées.
Chaque soir, écris trois choses que tu as appréciées dans ta journée ou chez toi.
Prends 5 à 10 minutes par jour pour respirer profondément et observer tes pensées sans jugement. La pleine conscience aide à accepter tes émotions sans les laisser te submerger.
Dire oui à tout peut épuiser ton énergie et te détourner de tes besoins. Fixe des limites claires pour protéger ton bien-être. Apprendre à dire non est un acte puissant de bienveillance envers soi-même.
Être bienveillant envers soi-même n’est pas un luxe, mais une nécessité pour vivre une vie équilibrée et résiliente. En intégrant des pratiques comme l’autocompassion, la pleine conscience et la gratitude, tu peux transformer ton quotidien et mieux faire face aux défis.
💡 Et toi, quelle pratique vas-tu adopter aujourd’hui pour démontrer plus de bienveillance envers toi-même ?
Cultiver l’amour de soi est un cheminement qui commence par un simple pas. Tu mérites toute la compassion et le respect que tu es prêt.e à offrir aux autres. 🌟
Contrairement aux idées reçues, la traite des personnes est une réalité bien présente au Canada. Selon des données nationales, la majorité des victimes sont des citoyens canadiens, et bon nombre d’entre elles sont des femmes et des jeunes filles. Les trafiquants exploitent les vulnérabilités de leurs cibles dans divers contextes, notamment l’exploitation sexuelle ou le travail forcé.
Cet article vise à démystifier les idées reçues, à mettre en lumière les réalités spécifiques au Canada, et à encourager chacun à reconnaître les signes de la traite et à agir pour protéger les victimes.
Réalité : Environ 90 % des victimes identifiées au Canada sont des citoyens canadiens, selon le ministère de la Justice. Cela démontre que la traite touche directement nos communautés.
Réalité : Bien que des centres urbains comme Toronto, Vancouver et Montréal soient des pôles importants, la traite affecte aussi les régions rurales et les petites communautés, notamment à travers l’exploitation des travailleurs migrants dans les secteurs agricoles et industriels.
Réalité : Les trafiquants utilisent souvent des méthodes subtiles comme la manipulation émotionnelle, les promesses d’amour ou d’emploi. Ces techniques rendent les signes moins évidents à détecter.
Entre 2009 et 2019, plus de 2 200 cas de traite ont été signalés à la police canadienne, mais les chiffres réels pourraient être beaucoup plus élevés, en raison des cas non déclarés.
Cette forme représente environ 95 % des affaires criminelles signalées au Canada. Les victimes, principalement des femmes et des jeunes filles, sont souvent recrutées via des réseaux sociaux ou des relations de confiance. Les trafiquants jouent sur la vulnérabilité émotionnelle ou économique des cibles pour les piéger.
Le travail forcé touche particulièrement les travailleurs étrangers temporaires, notamment dans les secteurs agricoles, de la construction et du travail domestique. Ces victimes subissent des conditions inhumaines, des salaires retenus ou des menaces constantes.
Des chiffres :
Les trafiquants utilisent des stratégies variées pour piéger leurs victimes :
De nombreuses victimes ne signalent pas leur situation par peur de représailles ou par méfiance envers les autorités.
La traite des personnes est une réalité invisible mais omniprésente au Canada. Bien qu’elle touche des milliers de victimes, chacun de nous peut contribuer à briser ce cycle en s’informant, en partageant des ressources et en signalant les situations suspectes.
Ensemble, nous pouvons offrir un avenir plus sûr aux victimes et créer une communauté plus vigilante et solidaire. Si tu veux agir, soutiens des organismes locaux comme l’Alliance canadienne pour mettre fin à la traite des personnes et informe-toi sur les initiatives dans ta région.
En restant attentif et informé, tu peux faire une différence ! 💡